Anxociety
art project by Laura Partin
20th of february – 5th of march 2012
Anxociety is the ostensible coherence of an endless and clueless void. It is the concrete structure produced by dionysiac beings, it is the leading of reason and control amongst the others, caused by the imposibility of a milimetric degree of organization at the absolute level of the onthology. It is the unavoidable politicizing of the subjective through the denial of the human abjection. It is the claim of understanding a microscopic, transparent and ephemeral existence, reporting it in a large scale. It is the critique that the insect outside the treasure hill is transposing into drawly slogans, so that later, after a light year, her little ant hill next to it, has been already self-destroyed for a few billion times. It is the fusion between beauty and grotesque, in an exhausting struggle of the eye lashes. It is the brutality behind sensuality and the revolting darkness behind ethics. It is the acceptance of denial, which we praise every day, in the mornings and the evenings. It is an escalator leading to ruin, which is always renovating, self-destroying with obstinacy, constantly and rarely variating, which lately introduces herself as the goddess of lack, with a cordial grimace. It is a nurse in a crypt of the mentally ill, rasping her nails and rolling her eyes back when on the security camera one would be able to find the stopping of a pacient's breath. It is a common grave of the brilliant synapses short-circuited by chinese water torture. It is the post-apocalyptic post-suicide of the post-postmodernist post-philosophy. It is the satin curtain of the barricade and of the inquisition, which is almost fallen. It is an antidepressive potion, regurgitated into an ecological toilet, as a consequence of a lucid dream. It is the catastrophic materialization of an erroneous programming of a robotic Cupid, who suffers from the most coward form of autism and the most conceited form of locomotor handicap. It is the look of a five year old child behind the starched curtain, an hour after he skipped kindergarden classes. It is the face of another five year old child behind the starched curtain, after he saw his mom suffocating his sister. It is a dying pig on the same day a certain guy named God is born and he's giving a high five in heaven to the lamb that dies the same day He does. It is a simple but false little song about Hiroshima, some lungs filled with glue, a proud flag and 12 billion fingerprints. It is a super matrimonial, unconventional and inspirational, 1000% bio offer. It is a proto-death sweetened by team spirit, ambition, comunication abilities and the highest success rates. It is a sardonic symphony of blind clowns and violin creaks. It is an obese silk worm in an eggshell. It is a masoquist army of impure puritans. It is the dialectic of those who, tragically, can't break enough bricks. It is the last chance to be examined for the newest optional course, life. It is the implosion of the minuscule orchid that grew up on the walls of the barrel organ that you were hitting from time to time with your onyrical yoyo in your parallel, but oh so obtuse, world made out of burnt sugar. It is an open gash that resembles to the monstruous lack of interrogation. It is the chamber of the wishes born when you were a teenager. It is the tomb filled with jelly, golden fishes and mud cakes. It is the reform of seraphic clones who trip each other. It is the tiger that ate all the lovers and now he's writing his name on every fence. It is the tabloid of the castaways. It is the renewed version of the genocide synthetized into a giant shaft dancing tango with a tsunami. It is the hate embed in the social status of the univers. It is the broken wing of Faust, a minor accident at the carousel. It is the feeling that you're starting to hate love and to love hate.
L’Anxociété
un projet artistique de Laura Partin
L’anxociété est la cohérence apparente d’un (Indi)vide(u) sans fin et indéfini. C’est la structure objective produite par des êtres Dionysiaques, c’est la canalisation de la raison et du contrôle sur les autres, provoquée par l’impossibilité d’une organisation millimétrique au niveau absolu de l’ontologie. C’est la politisation inévitable du subjectif par la répudiation de l’abjection humaine. C’est la prétention de comprendre une existence microscopique, transparente et éphémère, en la rapportant à grande échelle. C’est la critique que l’insecte, depuis l’extérieur de la motte des trésors, transpose en slogans traînants, sans savoir que plus tard, après une année-lumière, la petite motte d’à côté aura été détruite quelques milliards de fois. C’est de la fusion entre la beauté et le grotesque que des cils se démènent dans une lutte épuisante. C’est la brutalité dans le dos de la sensualité et l’obscurité révoltante dans le dos l’éthique. C’est l’acceptation du démenti devant laquelle on s’agenouille tous les jours le matin et le soir. C’est un escalator menant à la perte, qui se renouvelle, qui s’autodétruit avec une obstination constante et rarement variable, puis se présente comme étant la déesse du manque, esquissant une grimace cordiale. C’est une infirmière dans une crypte pour malades mentaux, qui se lime les ongles et qui hausse les épaules quand, sur les caméras de surveillance, elle constate qu’un patient a cessé de respirer. C’est une fosse commune de synapses géniales court-circuitées par la torture chinoise du goûte à goûte. C’est le post-suicide post-apocalyptique de la post-philosophie post-postmoderne. C’est le rideau en satin de la barricade et de l’inquisition, qui est sur le point de tomber. C’est un élixir anti-dépressif régurgité dans des toilettes écologiques, juste après un rêve lucide. C’est la matérialisation catastrophique de la programmation erronée d’un Cupidon robotisé, qui souffre de la forme la plus lâche de l’autisme et de la forme la plus orgueilleuse d’un handicap moteur. C’est le visage d’un enfant de 5 ans derrière le rideau amidonné, une heure après avoir fait l’école buissonnière. C’est le visage d’un autre enfant de 5 ans derrière le rideau amidonné, après qu’il a vu sa mère étouffer sa sœur. C’est un porc qui meurt parce qu’un certain Dieu vient de naître, et tape dans la main du Paradis accompagné de l’agneau qui est mort le même jour que Lui. C’est une chansonnette simple mais fausse sur Hiroshima, quelques poumons imbibés de colle, un drapeau imposant et 12 milliards d’empreintes. C’est la cène dans l’immoralité de la famille. C’est une super offre matrimoniale motivationnelle, inconventionnelle, et inspirationnelle 1000% bio. C’est une proto-mort adoucie par l’esprit d’équipe, l’ambition, les capacités de communication, la générosité et l’apogée du succès. C’est une symphonie sardonique de clowns aveugles et de grincements de violons. C’est un ver à soie obèse dans une coquille d’œuf. C’est une armée masochiste de puritains impurs. C’est la dialectique de ceux qui, tragiquement, ne peuvent pas casser suffisamment de briques. C’est l’examen de rattrapage pour le nouveau cours optionnel, la vie. C’est l’implosion de l’orchidée minuscule élevée sur les murs de la boîte à musique que tu frappais de temps en temps avec ton yoyo onirique dans ton monde parallèle, mais oh combien obtus, de sucre brûlé. C’est la grange des désirs engendrés dans l’adolescence. C’est le cercueil de bonbons, les poissons d’or et les gâteaux de boue. C’est la réforme des clones séraphiques qui se font des croche-pieds. C’est le tigre qui a mangé tous les amoureux et qui est en train d’écrire son nom sur toutes les barrières. C’est le tabloïde des naufragés. C’est la version revue et adaptée du génocide synthétisé dans un fuseau géant qui danse le tango avec un tsunami. C’est la haine encastrée dans le statut social de l’univers. C’est la fracture de l’aile de Faust, un accident mineur au carrousel. C’est la sensation que tu hais l’amour et que tu aimes la haine.
